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Les fleurs de Maëlenn. Réinventer les savoir-faire de nos ancêtres
A mi-chemin entre l’artisanat d’art et la recherche patrimoniale, Maëlenn Mézac confectionne des parures en fleur d’oranger. Ses créations, façonnées à la main, sont un savant mélange de fleurs en tissu et papier trempé dans de la cire, le tout assemblé avec du fil de soie.
« J’ai découvert cet artisanat lors de mon premier boulot d’été à la Maison de la Mariée, à Saint-Joachim. Je racontais où et comment se fabriquaient les parures exposées. Il n’y avait plus d’ouvrières en activité, je trouvais ça dommage. Comme je suis un peu touche-à-tout, je me suis lancée, » relate Maëlenn Mézac.
Formée à la couture, la jeune femme décide de s’installer en Brière et de mettre ses talents au service de cet artisanat. « Je travaille à partir de modèles anciens, d’après des photographies d’époque. La reproduction de vieilles parures me demande un grand travail de recherche patrimoniale. Certaines associations font à appel à moi pour des reconstitutions historiques et des fêtes bretonnes, » poursuit l’artiste. « J’ai également des commandes de particuliers, qui souhaitent des créations ou des reproductions de pièces de famille pour des mariages par exemple. »
Depuis un an, Maëlenn Mézac a établi son atelier en plein cœur de Saint-Joachim, à quelques pas de la Maison de la Mariée. Cette installation a été rendue possible grâce à Marie-Anne Halgand, Maire de Saint-Joachim. « J’ai la chance de disposer d’un bel espace d’exposition, où prennent place des pièces d’époque, certaines de mes créations mais aussi des photos de modèles créés pour des particuliers. J’aimerais inviter d’autres créateurs à exposer leurs œuvres, » confie l’artiste.
