Pour sa quatrième édition, le festival Cargo organisé par l’association l’Art à l’Ouest s’intéresse aux itinérances et migrations du vivant, humain ou animal, contraints par les nécessités politiques, alimentaires ou écologiques.
Photographies et vidéos sont à découvrir à la Galerie des Franciscains dans une exposition collective accompagnée par le Musée national de l’histoire de l’immigration, ainsi qu’à la médiathèque Etienne Caux et dans la ville. Tout un parcours photographique est déployé plein ciel : au jardin public de Sautron, à la pointe de Villès, au fort de Villès-Martin, sur le chemin côtier, le parvis de la gare et la ligne de bus hélYce (onze arrêts).
- A voir jusqu’au 29 juin.
Les photographies de Nobukho Ngaba, artiste d’Afrique du Sud, se laissent découvrir au jardin public de Sautron. Elles mettent en scène l’artiste avec un objet symbole de la migration, le China bag.
Le travail de l’artiste franco-coréen Daesung Lee, « Sur le rivage d’une île qui disparaît », se contemple sur la pointe de Villes. Ses mises en scène rendent visible l’impact du changement climatique sur les sociétés, ici l’ile de Ghoramara, à l’Ouest du Bengale en Inde.
A la médiathèque Etienne Caux, l’artiste Lucie Jean expose son travail « Dérive, et des îles », une recherche sur la transhumance estivale le long des îles de Loire de Tours, où elle a grandi, à l’estuaire.
L’adjoint au maire à la Culture Michel Ray visite l’exposition sur ce thème à la fois solaire et tragique, marqué par des accidents mortels liés aux dangers du fleuve.
On retrouve aussi les projets d’éducation artistique « Terres bleues, Carnet de voyage » à la médiathèque Etienne Caux, aux halles de Penhoët, à l’école Ernest Renan et aux Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire. Lucie Jean a mené ces projets avec trois classes de CP-CE1 de l’école Ernest Renan et 17 classes de maternelle des communes de l’agglomération.
Le festival se prolonge à la galerie des Franciscains.