Habitat

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La réalisation du diagnostic, conjuguée à une évaluation du PLH 2016-2021, a pointé en synthèse les éléments suivants :

Sur le plan socio-démographique :

  • une croissance démographique principalement alimentée par le solde migratoire,
  • une population plus âgée qu’à l’échelle départementale,
  • une réduction continue de la taille moyenne des ménages,
  • des disparités importantes de revenus à l’intérieur du territoire.

Concernant le parc de logements : une production de logements importante, assortie d’une diversification de celle-ci, dans un contexte de vacance limitée qui traduit une forte tension du parc et de locations touristiques soustraites à l’offre de résidences principales.

Le parc locatif social se caractérise par

  • une majorité de logements locatifs sociaux concentrée à Saint-Nazaire mais avec
  • un rééquilibrage amorcé, une demande croissante qui porte sur de petits logements et des demandeur·ses de plus en plus paupérisé·es.

Le parc privé ancien reste dominé par une majorité de propriétaires occupants et, s’agissant des copropriétés fortement représentées sur Saint-Nazaire, une part d’entre elles reste marquée par des éléments de fragilité.

L’expression de besoins spécifiques du fait d’une population croissante, tant au regard du grand âge que pour les jeunes, avec une nécessaire prise en compte de réponses adaptées et diversifiées pour des publics en fragilité ou difficulté d’accès au logement « ordinaire ».

Au regard de ce contexte, les maires de l’agglomération ont fixé les grands principes qui ont guidé l’élaboration du PLH :

  • une volonté partagée de poursuivre une politique de construction de logements répondant aux besoins des habitant·es ancien·nes et nouveaux / nouvelles,
  • une volonté de poursuivre la construction de logements locatifs sociaux en rapport aux besoins du territoire,
  • le souhait d’un rééquilibrage de la production de logements entre les différentes composantes familiales de revenu et d’âge (mixité) permettant les parcours résidentiels dans chacune des communes,
  • l’engagement vers une plus grande territorialisation de la politique de l’habitat et du logement prenant en compte les spécificités de chaque commune (histoire, situation et marché immobilier),
  • la conviction que seul travailler la qualité de l’habitat et des logements sera de nature à faire accepter une plus grande densité.

C’est ensuite à partir de ces intangibles partagés par les maires de l’agglomération qu’ont pu être déclinées les orientations et les actions découlant de la mobilisation des communes et des partenaires.