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Maia Mater. Une 2e édition prometteuse pour les jeunes pousses à Saint-Nazaire

Des projets qui foisonnent, des mentors pour les faire croître et surtout des jeunes qui ont la fibre d’entreprendre, voilà en quelques mots l’objet du programme Maia Mater décliné à Nantes et à Saint-Nazaire avec le soutien des agglomérations nantaise et nazairienne. Les jeunes pousses comme « Do it abroad » séjournent aux Abeilles ce mois de juillet.
Ils ont entre 24 et 27 ans et veulent faciliter les départs des étudiants à l’étranger. Pour cela, ils ont conçu "Do it abroad", un service en ligne pour aider les jeunes dans leurs démarches, à commencer par le choix du pays et celui du diplôme. "Nous travaillons avec 15 000 universités dans 92 pays", explique Quentin Chemin, l’un des quatre porteurs du projet.
150 étudiants ont déjà bénéficié de l’accompagnement de Do it abroad : traduction de documents, inscription en ligne, mise en place d’un logement. Pour continuer à développer la plate-forme et son business model, Quentin Chemin, Marie Blaise, Perrine Duprisson et Adeline Heurtel ont intégré Maia Mater.
Qu’est-ce que le programme Maia Mater ?
Maia Mater est un programme intensif d’accompagnement de jeunes entrepreneurs. Initié à Nantes et à Saint-Nazaire l’an dernier, il est porté par La Cantine avec la démarche Nantes Tech. Objectif : apporter un cadre propice à la créativité et à la création de start-up. Le programme s’adresse aux porteurs de projets ayant une solide formation technologique et mus par l’envie d’entreprendre.
Les porteurs de Do it abroad se sont installés aux Abeilles, lieu d’hébergement insolite et culturel du Petit Maroc à Saint-Nazaire, avec quatre autres équipes. Du 2 au 28 juillet, ils partagent le quotidien, échangent, s’interrogent, mais font aussi du sport et profitent des animations estivales. Ils reçoivent les conseils des mentors et des anciens de la première édition. D’ailleurs, Perrine et Quentin en avait fait partie.
"J’avais travaillé sur Indifornia", se rappelle Quentin, "un site à destination des créateurs de jeux vidéo indépendants qui devait leur donner plus de visibilité". Le projet n’avait finalement pas pu se concrétiser face à la réalité d’un business model trop complexe. "Cette expérience m’a permis de me fonder un réseau et d’intégrer Do it abroad", se console Quentin.
Des applis et des sujets très différents
Ses camarades de Maia Mater développent des applications dans des domaines très variés : de la collecte de données avec Captain Data à l’artisanat mondial avec la marketplace de Lafi Bala, en passant par le service de sport en entreprise Fiitli et au débarrasseur professionnel Abradebarras.
Tous ces projets ont été mûrement réfléchis lors d’un premier "camp d’entraînement" de quatre mois à la caserne Mellinet à Nantes. Aux Abeilles, les jeunes entrepreneurs prennent du recul sur leur activité et étudient sa pérennité. "Pour beaucoup, c’est une phase d’accélération", commente le directeur du programme Damien Dumont.
L’équipe de Do it abroad se donne pour objectif d’automatiser les inscriptions en ligne des étudiants dans les universités étrangères. Le pack d’entrée étant proposé à 600€, Do it abroad aimerait à terme rendre ce service le moins coûteux possible.
Un programme soutenu par la CARENE et Nantes Métropole
La CARENE et Nantes Métropole soutiennent Maia Mater à hauteur de 30 000€ chacune et mettent à disposition des lieux de travail et d’hébergement. Les apprentis-entrepreneurs sont accompagnés, hébergés et nourris gratuitement.